Soumission à Ollioules. L’autre mort de Samuel Paty
Pourquoi prendre un risque inutile ? interroge Sandra Olivier, professeur de mathématiques et représentante du Snes, le principal syndicat du secondaire. Cela fait de nous des cibles. Ensuite, c’est un peu dommage de porter un nom qui n’a pas de lien avec notre commune. Nous avons déjà une rue du Colonel-Arnaud-Beltrame pas très loin du collège, cela fait beaucoup d’histoires lourdes de sens pour un établissement qui accueille un jeune public. »
C’est en effet « un peu dommage »… « Je ne leur en veux pas, commente le maire, car c’est l’état d’esprit général de notre pays. C’est la pusillanimité qui règne aujourd’hui. On ne s’en rend pas compte, mais nous sommes en train de laisser filer les valeurs de la République. »
Pour Sophie Huygen, présidente de la Peep à Ollioules, « le meilleur moyen d’honorer la mémoire de Samuel Paty, c’est d’investir dans l’éducation. » Ce qu’on appelle déplacer le sujet pour mieux le fuir. Après tout, fait remarquer une enseignante... « les eucalyptus, c’est l’histoire de la région », Oui, c’est couleur locale. Un professeur décapité par un islamiste dénote dans le paysage. C'est mauvais pour l'investissement. Pas rentable pour l'éducation ?
Je ne suis ni enseignant, ni parent d’élève ni citoyen d’Ollioules. J’ai pourtant mon mot à dire sur ce que je considère comme une lâcheté collective, cette soumission rampante – et ici flagrante – dont se nourrissent les islamistes. Car telle est bien la stratégie incluse dans la charia et le djihad, et d’ailleurs clairement exprimée dans les textes coraniques. Il s’agit d’une question fondamentale, de caractère universel, relevant d’une civilisation menacée, la nôtre. C’est en quoi cette affaire locale nous concerne globalement.
Heureusement, autres lieux autres mœurs : Ainsi, à Voreppe, en Isère, où en novembre le maire a fait voter la création d’un espace Samuel-Paty, devant le collège André-Malraux. « Après le choc, l’émoi et le recueillement, vient le temps de la prise de conscience qu’il ne faut rien lâcher sur nos valeurs fondamentales », écrit Luc Rémond dans son bulletin municipal. À Cap-d’Ail, dans les Alpes-Maritimes, c’est une école maternelle que le maire a décidé de rebaptiser. « J’ai reçu de nombreux messages de soutien, raconte Xavier Beck, mais aussi des réflexions stupéfiantes, du genre “Mais qui est ce M. Paty pour qu’on lui rende un tel hommage ?” »
Ancien inspecteur de l’Éducation nationale, auteur de Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école, Jean-Pierre Obin n’est « pas surpris » par cette affaire. « Je me mets à la place de ces professeurs qui se savent la cible des islamistes. La peur progresse à vitesse grand V», s’afflige-t-il. Le récent sondage Ifop pour la fondation Jean-Jaurès, mené auprès des enseignants, est éloquent : la moitié d’entre eux disent s’être autocensurés au cours de leur carrière, sur les questions de laïcité et de religion.
« Je comprends la peur de personnes qui ont probablement des familles et qui n’ont pas signé pour prendre des risques, assure Me Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo. Mais c’est ainsi que tous les fascismes progressent. Une minorité déterminée impose le silence, interdit, par la terreur intellectuelle puis physique, toute opposition. Ensuite vient la soumission, et enfin la justification de cette soumission avec de beaux arguments. Car il faut bien en trouver pour se regarder encore... »
Une « soumission volontaire devant le péril », renchérit l’historien Georges Bensoussan, qui a dirigé l’ouvrage Les Territoires perdus de la République. « Demain on pourra réfléchir à tête reposée aux facteurs qui auront nourri la défaite qui s’annonce, conclut-il. Reste qu’en premier lieu figurera la lâcheté ordinaire qui fait les accommodements déraisonnables. »
Avec Stéphane Kovacs, Caroline Beyer (Le Figaro) et Sophie Glotin (France Bleu Provence)
Rien à dire de plus, « soumission et lâcheté ordinaire ».
Le courage des pantouflards…
C’est sur que, devant la télé, ça a donné de la voix !
Soumission, c’est certain !
Pas de vagues, surtout ! Calme plat. Mer des sargasses et triangle des Bermudes. La paix. La tranquillité. Jusqu’à la prochaine déferlante avec, l’espace d’un weekend l’indignation devant l’horreur.
Et après ? On recommence, comme toujours : pas de vagues ; calme plat… la paix … la tranquillité… la bonne conscience durablement encalminée…
La France est en plein dans la « Maison de la Guerre « de l Islam politique , elle va a terme ‚rassurez vous, et, ce n est pas du Monopoly , finir « Maison de la Paix » !
Est ce que le SNES accepterait de donner le Nom de PAUL DIDIER , si seulement un de ses représentants munichois peut connaitre ce Nom peu honoré , en dehors de Drancy ‚du jardin du 17 Parisien, et Carcassonne sa ville natale .
Ça pourrait être ‚pour un Syndicat responsable , un accommodement raisonnable comme dit notre Cousin Trudeau !
Et Comme disait , a un moment certain , Daladier « Ah !.….…. s ils savaient «
À propos de Paul Didier, je me permets cette précision : « Paul Didier (Carcassonne, 15 novembre 1889 – Paris, 22 mai 1961) est un magistrat français. Il est le seul magistrat à avoir refusé de prêter serment de fidélité à la personne du maréchal Pétain. »
Merci a notre hôte pour ce rappel !
Salutations
Emile
http://musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com/archive/2018/07/03/qui-etait-paul-didier-1889 – 1961-dont-une-rue-porte-le-nom‑a.html
Pour ceux, qui comme moi ne connaissaient pas Paul Didier…
Je constate que depuis un an les liens amicaux et sociaux se délitent, covid confinatoire oblige. Et par voie de conséquence, l’isolement-esseulement progresse, qui ne peut que favoriser la couardise.
Pourtant, la meilleure façon de la contrer, c’est le grégarisme, le regroupement, la solidarité, l’entraide.
Rester en lien, ne serait-ce qu’avec un commentaire…
Nous aurons été prévenus ! « Nous », ceux qui veulent voir, ceux qui, entre autres, auront aussi lu « les territoires conquis de l’islamisme », de Bernard Rougier, une autre façon de parler des territoires perdus de cette République ainsi ouvertement menacée dans son essence.
Prof dans ce collège et sollicité par le maire, j’aurais répondu : « OK, mais à condition que soit mise en faction permanente une douzaine de policiers ou une milice citoyenne à l’entrée du collège, chargés de fouiller les cartables des Maghrébins, et des autres, policiers et miliciens qui accompagneront systématiquement les profs chez eux où ils assureront une protection permanente ; et que soient poursuivis les parents ou autres citoyens ayant proféré des menaces à notre encontre, et que, de plus, soient supprimées les allocations familiales des parents des élèves injurieux ».
Il faut être au clair avec la lâcheté et au-delà des sentiments confus de malaise et de honte, reconnaître qu’on ne peut la surmonter que si l’on se sait dans un rapport de forces favorable. Dans notre société d’atomisation des individus tant à cause de leurs penchants « naturels » que du fait de l’idéologie ultralibérale, c’est loin d’être le cas.