C de coeur, C de gueule

CONTE DU TSUNAMI. Le papillon, Germaine… et le petit mitron

PapillonVous savez, non, vous allez savoir : au Monde, s’ils ont déménagé boulevard Blanqui, c’est d’abord pour y héberger tous ces blogs qu’ils ont ainsi regroupés dans une aile entière du nouveau siège. Nouveau aussi ce «journalisme de bric et de broc» ; nouvelle, de même, cette colonie estampillée «my-opinion.com». Seule l’architecture n’est pas de Nouvel. On y est bien quand même.

Tenez, parole_a_tous, mon voisin de palier, parlant tout le temps et à voix haute, dans un sabir plein d’espérance… Sympa : surveille tout, interpelle le moindre visiteur, lui indique le droit chemin ; bon camarade avec ça, recommandant mon adresse à tour de bras, et même, l’autre jour, frappant à mon huis pour me signaler que je n’avais pas bien fermé la porte (balise informatique), la veille en partant ; si bien que tout le lieu (site) dégoulinait de graisse (caractères en gras), c’était trop dégueulasse et menaçait jusqu’aux escaliers. Merci, cher co-locataire bloguiste. [J’aurais aimé que vous fussiez une dame…, je vous l’avoue en passant, allez, soyons donc amis !].

Et aujourd’hui, entre deux portes, justement, voilà que vous me donnez une idée, tout en parlant à ce Julien qui cherche sa voie sur la route très chargée, ces temps-ci, du don et de la générosité. Vous me rappelez en effet l’histoire de ce boulanger futé et/ou généreux, et vice versa, qui se paya gratos des reportages télé sur sa petite entreprise soudain propulsée au tout devant de la scène médiatique et de la France pâtissière ébaubie. Une galette pour les Rois, un euro pour la bonne cause. En plus, ça se passe à Germaine, je ne sais trop où [coucou à belle-maman en passant!], mais dans cette France des abîmes et de ses citoyens-d’en-bas, à faire se pâmer un réd’ chef de télé et/ou un premier ministre.

D’ici que Germaine chope la grosse tête en ouvrant un parc d’attraction ; que la boulangerie soit devenue industrielle – hé, fallait répondre au marché – et revendue à une multinationale tandis que le petit mitron sera devenu maire, puis député, voire président ! A toute chose malheur est bon, je vous le dis. On appelle ça aussi l’effet papillon. Vous savez, un battement d’aile dans l’Océan indien…

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Une réflexion sur “CONTE DU TSUNAMI. Le papillon, Germaine… et le petit mitron

  • (MDR les ques­tions d’Isabelle!!!!)

    Gérard :
    Chalut !

    des ques­tions qui peuvent ser­vir à tous :
    1) Comment as-tu fait pour confi­gu­rer les com­men­taires en grosses lettres ?
    Je vais fouiller voir si je trouve ça.…

    2) as-tu essayé d’en­voyer des trackbacks ?

    3) Question sub­si­diaire : reçois-tu aus­si des spams en guise de com­men­taires ? J’en suis à l’in­ter­dic­tion d’une dizaine d’IP…

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