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Noirs, nos « cousins de Louisiane », comme nos frères de Paris, rue de la Fraternité

Nous avons, au Québec, nos cousins d’Amérique. Katrina nous rapproche aujourd’hui de nos «cousins de Louisiane», ceux de l’ancienne colonie de Louis XIV, revendue par Bonaparte aux États-Unis, en 1803. L’Histoire a laissé ses traces et ses liens, ravivés par la catastrophe. Le drame créé des solidarités, c’est un fait. Le temps les estompe. Il en est ainsi. Parfois même, le drame ne fait qu’effleurer les consciences. À Paris, quand des hôtels ou des immeubles vétustes brûlent, ce sont des Noirs qui périssent. Rue de la Fraternité, ce sont encore des Noirs qu’on expulse des squats quand il s’agit de casser le thermomètre pour ne pas voir la fièvre.

Notre tiers-monde vaut bien le leur. C’est notamment ce que nous rappelle un historien étatsunien. Tandis que, là-bas, se déchire l’écran de Disneyland sur un pays qui avait jusque là, plus ou moins, camouflé son sous-continent.

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Une réflexion sur “Noirs, nos « cousins de Louisiane », comme nos frères de Paris, rue de la Fraternité

  • PaysanPerverti

    Cher G.P, la com­plexi­té ne m’a­vait pas échappée.
    Simplement,ayant vaga­bon­dé à tra­vers les bidon­villes de Niamey ou Bombay, entre autres, je ne trouve pas bonne la formule :
    Notre tiers-monde vaut bien le leur.
    C’est plus com­pli­qué, d’une part, et d’autre il y a une abîme entre la situa­tion ici et celle là-bas.
    J’ai plus de sym­pa­thie pour nos immi­grés des années 70, ouvriers Algériens, étu­diants Sénégalais ou Marocains, et leurs familles qui les ont rejoint, que des oppor­tu­nistes des 80 – 90, fort connais­seurs de nos rites sociaux. Et quid des plom­biers Polonais ou des Chinois, clan­des­tins-tra­vailleurs au noir, ne récla­mant, pour leur part,rien.
    Certes, ne géné­ra­li­sons pas.

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