philosophie

ActualitéCoup de cœurphilosophie

Sur « la paix du cœur », selon Henry Miller

À la veille de la seconde guerre mondiale, l’écrivain états-unien Henry Miller (1891-1980) s’embarque pour la Grèce où il rejoint son ami le poète et romancier Lawrence Durrell. Au cours de son séjour, il rencontrera des personnages étonnants, notamment celui qu’il appellera « le colosse de Maroussi » qui, par certains côtés évoque le Zorba de Nikos Kazantsaki. Le colosse de Maroussi est un livre remarquable, tout à l’admiration de la Grèce et des Grecs. Pas étonnant, dès lors, qu’il s’élève vers les plus belles envolées philosophiques. L’extrait ci-dessous, sur « la paix du cœur », résonne par son degré de sagesse et par sa brûlante actualité. gp

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Hommagephilosophie

La mort de Marcel Conche, philosophe d’un siècle

Je romps ma retraite de blog. Bien sûr je suis accablé par ce drame sans nom qui se joue désormais en Ukraine. Qu’aurais-je à ajouter au déversement d’informations et de commentaires venant de toutes parts ? Mais ce dont je me dois de parler aujourd’hui, c’est de la perte d’un ami cher que je n’ai pourtant jamais connu, pas autrement que par ses écrits et ses profondes pensées sur la vie, la mort, la condition humaine. Il s’agit du philosophe Marcel Conche, mort à un mois de son centième anniversaire.

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philosophie

Michel Onfray. Philosophie en deçà, erreur au-delà

Il parle de tout, émet ses avis sur tout, se montre partout, ou presque. Michel Onfray se commet sans réserve, avec aplomb et brio, à flux continu tant à l’oral – débit record – qu’à l’écrit – cent bouquins publiés. En abordant tous les sujets possibles, évidemment, il prend quelques risques, dont celui du survol, de l’approximation, voire du fourvoiement. Cette fois, c’est dans une préface au livre de Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois, que Michel Onfray se risque à un manichéisme fort peu philosophique, ainsi que le démontre ici Gérard Bérilley. [Temps de lecture ± 10 mn]

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Coup de gueuleÉcologieMon Œilphilosophie

Chasse. C’est dangereux, d’avoir un fusil. On croit que ça ne tue pas

Sans changer de tenue militarisée, le chasseur d’aujourd’hui lorgne sur les habits neufs du « régulateur de la nature ». Pourtant, il a horreur des « écolos » qu’il verrait volontiers en gibier. D’ailleurs, il a dégommé le premier d’entre eux, un ministre. « En même temps », ce président lui offre un permis à moitié prix. Un permis de tuer en forme de carte d’électeur. Un siècle avant, Jules Renard en avait fait l’expérience : « C’est dangereux, d’avoir un fusil. On croit que ça ne tue pas. » [Temps de lecture : ± 9 mn]

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