Un pari politique perdu : naviguer entre les « isme » idéologiques
Saura-t-on jamais ce qu’il lui a pris, au jupitérien Macron, de déclencher un tel « beau bordel », ainsi qu’il l’a lui-même qualifié ? Maintes hypothèses sont avancées, entre un machiavélique calcul stratégique (fort peu crédible, ou alors aussi hasardeux que suicidaire) et quelque aveuglement narcissique appelant à des tentatives d’explications psychologiques, voire psychanalytiques. Ces dernières semblent les plus plausibles et en tout cas les plus intéressantes pour questionner le Pouvoir, son exercice et ses dérives névrotiques. D’autant plus intéressantes qu’elles ont mis au jour, en les exacerbant et sans tarder, ces mêmes dérives chez tous ces prétendants à la succession. De ce point de vue, l’affligeant spectacle actuel offert par la « classe politicienne » renvoie à l’aphorisme de l’écrivain et aristocrate italien Tomasi di Lampedusa (illustré dans Le Guépard de Visconti) : « Que tout change pour que rien ne change ».
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