Blog de Gérard Ponthieu & invités ISSN 2739-4514
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Boris Johnson en lèse-majesté élyséenne ? De la nécessaire prudence quant aux utilisations hâtives, douteuses et malintentionnées des images. Surtout quand les "réseaux sociaux" s'emballent dans le plus navrant des moutonnismes.
Oui, à quoi sert le G7, et à qui ? À la jet-set capitalise, non ? Au départ, il y a vingt ans, il s’agissait après la crise pétrolière de réguler l’ordre du monde – l’ordre capialiste, s’entend. Cette fois, ce club des riches s’attaque à « la lutte contre les inégalités ». Défense de ricaner.
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La Terre n'en peut plus mais globalement – c'est le cas de le dire – ses résidents s'en foutent. Records encore battus cet été : bouchons monstrueux sur les routes de transhumance urbaine (850 km cumulés), production maximale d'électricité par EDF. Et ses politiciens adorent toujours le Veau d'or de la Croissance. Encore ne parle-t-on de notre petit pays. On continue d'« alerter », comme il y a 45 ans lorsque quelques plus clairvoyants s'alarmaient déjà. Ainsi en 1974, dans cette émission radio de l'ORTF, redécouverte par Hélène Combis.
Maintenant que le tatouage est au corps ce que les tags sont au « street art », il ne fait pas bon promener une peau indemne de tout graffiti. On ne risque rien, notez bien. Sinon de passer pour un original ou un extraterrestre. Faber aurait bien tenté l’expérience ; il en a été dissuadé.
[dropcap]Enquêteur[/dropcap] au long-cours, tel était Pierre Péan, mort ce 25 juillet à 81 ans. À l’image de l’antique Hérodote, inventeur
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Les plus attentifs, voire fidèles lecteurs, de « C’est pour dire s'en seront aperçu. Le panneau ci-contre le confirme : les travaux d'été battent leur plein à tous les étages de l'édifice blogueur, y compris au P'tit coin– ce qui peut se comprendre… La température caniculaire n'annonce rien de bon quant à une éventuelle éclaircie… Alors ?
Parmi les sujets du bac de français 2019, celui émanant de Voltaire dénotait, à la fois par sa brûlante et universelle actualité et par son intitulé provocateur – à prendre, bien sûr, au second degré. Ce texte se situe exactement dans l’esprit des Lumières – on pense aussi aux Bijoux indiscrets de Diderot –, annonciatrices du grand chambardement amorcé en 1789 et, en bien des points, toujours en cours.
Faber expose sa « Louise nue » à Metz. Ce qu'il en dit : « Comme d’autres, je voyage sur la toile, regarde les femmes nues. Voilà que je découvre ces toiles d’Ingres, ou Rubens, ce que l’on nomme des odalisques. J’ai tenté de redessiner ces femmes superbes. J’ai viré coussins et tentures pour isoler les corps, aller à l’essentiel, faire le plus avec le moins de traits. » Vernissage ce jeudi 4 juillet - 18h - librairie La Cour des grands, rue Taison, Metz. Échange, causerie et pot amical.
…Voilà pourquoi, « C’est pour dire » va se mettre en veilleuse quelque temps et aller se réchauffer ailleurs… [Dessin
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Michel Serres. Il aurait pu être navigateur, il fut philosophe – ce qui revient au même : se situer dans cet instantané sur Terre. Lui a tenu 88 ans. À naviguer, oui, entre sciences exactes et sciences humaines ; à questionner son temps dans ses régressions, et surtout dans ses évolutions, lui l’optimiste confiant et (peu) inquiet.
La question de l’immigration secoue l’Europe tout entière, au-delà même des élections. Pour certains, il ne s’agit que « fantasmes et mythologie ». Politiques et spécialistes, dans un même déni de réalité, rejoignent le refus d’une grande partie de la gauche de prendre le sujet à bras le corps, plutôt que de l’abandonner au seul Rassemblement national qui en fait ses choux gras.
Les abstentionnistes vont constituer la premier « parti » européen. De cette Europe en panne d’élan, étouffée dans son jus néo-libéral, affairée – c’est bien le mot – à reproduire du même, et surtout du plus. Plus de croissance pour plus de camelote, de dérèglements, d’injustice, de fric, de maladies, de mal de vivre et de souffrances. Je n’aurais pas voté sans cette liste aussi discrète, hélas, que ses propositions sont essentielles, centrée sur un seul mot : Décroissance.
Résistant ancien & moderne aux bandits envahisseurs, aux barbares de la légion Round up. Résistant « anti-monsantien » à l’Attila de l’agro-chimie, gloire au pissenlit, plante invisible de banalité aux yeux des impies de la nature !
Ainsi sommes-nous dans une période pré-révolutionnaire et nous ne le savions pas… Enfin pas à ce point ! C’était en 2014. Les manants n’avaient pas encore revêtu leurs affreux gilets. Et à la Cour, on s’amusait follement (tout étant relatif et affaire de goût…), dans une insouciance d’entre-soi et les dorures de Versailles. Le capétien n’avait donc pas été décapité. C’était une infox, une vidéo le prouve.
Le Sommet de la biodiversité prend fin à Paris ce 5 mai 2019. Que penser des litanies alarmistes des experts en tout genre ? Qu'elles sont hélas bien tardives pour ce qui est des dérèglements climatiques et de la biodiversité. Le Club de Rome avait sonné l'alarme dès 1967 – en vain–, tandis que de son côté, deux ans avant, l'acteur Michel Simon avait alerté à sa manière sur la fin annoncée du règne animal et de l’homme.
Anémone, un nom de fleur, une grande dame. J’évite autant que possible ce genre de qualification, trop souvent vite envoyée. Anémone, l'actrice, la comédienne, la personne : le tout dans une même enveloppe de femme libre. Elle est morte à 68 ans, entre autres d’avoir trop fumé. Sans doute fut-elle « trop », en général : entière jusqu’à l’intransigeance, peut-être même un peu teigneuse.
Dans un livre publié aux États-Unis, l'historienne Kate Brown, montre comment la catastrophe de Tchernobyl (il y a tout juste 33 ans) a été manipulée pour masquer une autre réalité, pire encore, celle des quelque 2 000 bombes explosées dans l’atmosphère pendant la guerre froide, qui ont émis 500 fois plus de radioactivité que Tchernobyl. Une des explications à l'élévation des taux de cancers dans le monde.
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« Suicidez-vous ! » Outrance des mots ? Ou bien outrance politique ? Laisser pourrir un climat social depuis bientôt six mois, n’est-ce pas du dérèglement politique ? Grand débat, tu parles ! Des paroles, de l’embobinage, de la com’. Même les flics en ont marre, jusqu’à se suicider, en effet. Rien à voir avec le « climat » ? Et les autres suicidés de notre société en délabrement ?
Il devait claironner ses mesures ex cathedra afin de provoquer le fameux effet « waouh ». Ce sera ex-cathédrale avec des annonces raplapla, les journaleux ayant déjà tout éventé : retraites, Ena, fiscalité. Juste de quoi revigorer les Gilets jaunes. Vivement Noël ! qui, cette année, ne devrait pas tomber un samedi. [Voir la suite]
Une sidération, un saisissement. Notre-Dame de Paris en feu, impensable ! Une cathédrale – celle-là : monument historique, chef d’œuvre artistique, lieu sacré pour les croyants, symbole national, point focal du tourisme mondialisé… Que rajouter à la déploration générale qui ne serait pas banalité ? Quelques réflexions…
Pour une porte-parole de gouvernement, entrer en fonction un 1er avril, ça promet ! « Écoute » sans faille du patron, quitte à mentir, elle annonce la couleur, celle de la loi du genre. Le genre « Actualités françaises », comme déjà il y a 60 ans, sous la houlette de De Gaulle et la Voix de la France. [Vidéo © Ina : 9 mn 15 s]
L'idée, digne d'un Prix Nobel, de mettre des soldats en face des Gilets jaunes (même infiltrés par des blackblocs et l'ultra-gauche) m'a fait tout de suite penser à la chanson de Monthéhus, Gloire au 17e, composée en l’honneur des soldats du 17e Régiment d'infanterie qui, en 1907… [Temps de lecture ± 3 mn + chanson]
Ce 18 mars 1871 marque le début de l’insurrection de la Commune de Paris. Le mot – ce beau nom de Commune –, traverse l’Histoire. Son empreinte s’est quelque peu effacée dans les mémoires d’aujourd’hui, bien que le lieu même, ancré dans les « territoires » ait repris du nerf à l’occasion de la révolte des Gilets jaunes. Mais la référence à la commune, en ses différents sens, demeure lointaine. D’où ce salutaire rappel de Gérard Bérilley. [Lecture ± 4 mn]
L’Église catholique traverse aujourd’hui ce qui semble la pire tempête de son histoire contemporaine, celle qui concerne les « désordres sexuels « – un euphémisme – « dans la Maison de Dieu ». Après les récents scandales révélés sur la pédophilie de prêtres, voici ceux concernant les religieuses abusées… par des prêtres et prélats. Le document diffusé sur Arte révèle les perversions les plus sordides et hypocrites pratiquées avec la bénédiction complice de toute l’institution catholique, jusqu’au plus haut niveau, au Vatican même. [Temps de lecture ± 3 mn + vidéo].
C’est un texte éprouvant qu’a écrit mon ami Gian Laurens, en témoignage de ce qu’il a vécu à travers la maladie et la mort en décembre 2016 de sa compagne, Cath, sa « bien aimée » qui, elle d’abord, a souffert le martyre pendant des mois de lutte et de déchéance fatale. Fatale ? peut-être pas, si… Telle est l’interrogation axiale autour de laquelle Gian, par-delà son indicible chagrin, a structuré son livre-récit-confession-réquisitoire. Un « J'accuse » porté à la fois à l'encontre de médecins qualifiés d’incompétents et d'inhumains ; en direction d’un milieu familial carencé en amour et cause de cette carence pathogène ; enfin envers lui-même. [Temps de lecture ± 6 mn]
Après 30 ans sur les planches (à dessin), Monsieur l’Homme tire le rideau et sa révérence. Le célèbre personnage de Faber – parutions multiples dans Le Républicain lorrain (fin 1989), Le Jeudi, au Luxembourg (21 ans), La Charente Libre, La Voix du Nord, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, un peu Le Figaro, L’Humanité, France Soir, et aussi Courrier International, et même L’Orient-Le Jour… – a décidé de vivre de ses rentes, faisant même don de son corps aux Éditions Libertaires qui vont le publier en bouquin.
Vouloir sauver les animaux, quelle belle intention ! Un clic, et hop ! voilà la mauvaise conscience soulagée pour pas cher. Ainsi, les pétitions en rafales qui déferlent sur la toile en viennent-elles à créer de l’indignation facile et sans lendemain. Ou même contre-productive, allant carrément à l’encontre de l’intention première. Cas typique, cette campagne de signatures lancée par Avaaz.org à partir de la photo d’une certaine Tess, laissant éclater sa joie triomphale aux côtés de la magnifique girafe noire qu’elle vient d’abattre au fusil. [Temps de lecture ± 5 mn]
Il parle de tout, émet ses avis sur tout, se montre partout, ou presque. Michel Onfray se commet sans réserve, avec aplomb et brio, à flux continu tant à l’oral – débit record – qu’à l’écrit – cent bouquins publiés. En abordant tous les sujets possibles, évidemment, il prend quelques risques, dont celui du survol, de l’approximation, voire du fourvoiement. Cette fois, c’est dans une préface au livre de Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois, que Michel Onfray se risque à un manichéisme fort peu philosophique, ainsi que le démontre ici Gérard Bérilley. [Temps de lecture ± 10 mn]