Du néo-communisme, de l’écologisme décroissant, de la catastrophe
Qu’un cousin québécois nous éclaire, nous autres « maudits Français », sur l’état du pays, de ses habitants et, par delà, sur
Read MoreBlog de Gérard Ponthieu & invités ISSN 2739-4514
Blog de Gérard Ponthieu & invités ISSN 2739-4514
Qu’un cousin québécois nous éclaire, nous autres « maudits Français », sur l’état du pays, de ses habitants et, par delà, sur
Read MoreDes Chemins noirs de Sylvain Tesson à l’autoroute A69 en construction dans le sud-ouest, deux mondes se tournent le dos – l’un pour magnifier une dérive d’un poète-marcheur en travers d’une France buissonnière ; l’autre pour parachever la croisade technocratique de l’aménagement du territoire…
Read MoreUn livre de 1976, où son auteur, Édouard Bonnefous, pointe les causes des maux qui nous frappent aujourd’hui : démographiques et écologiques – les deux étant liées –, politiques et culturelles au sens large, incohérences des pouvoirs étatiques.
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Lettre aux amis lecteurs,
Après Le Tour d’un monde avec un âne en Provence – « best seller » relatif, deux éditions –, voici Le Tour d’un monde avec un blog – une toute autre forme de croisière… Il s’agit d’un recueil des articles de « C’est pour dire », de 2005 à maintenant. En fait, une sélection parmi quelque 2.000 articles, soit près de 1.000 pages illustrées, grand format (19 cm x 25 cm). Le premier tome (sur trois) vient de paraître via Le Condottiere et Amazon qui se charge de l’impression à la demande : vous le commandez à partir du lien ci-dessous et le recevez franco de port dans les jours qui suivent. 800 grammes, 367 pages abondamment illustrées, vous en avez pour vos 20 euros – sans parler de la richesse du contenu, évidemment 😉
Cette chronique pouvait attendre les élections régionales. Mais les poussées printanières de la folie verte obligent. S’il ne s’agissait que d’évoquer la série des propos imbéciles, souvent crasses et parfois comiques, d’élus et de responsables du parti des Verts-EÉLV en mal de reconnaissance, bon… Mais c’est bien pire. Par Daniel Chaize.
Read More« Toujours vert », mais toujours en travers… le Evergreen, ce porte-conteneurs géant bouche le canal de Suez et son trafic mondialisé. À la manière de la « Sardine » qui a bouché le Vieux port de Marseille en 1780, sans conséquences alors sur le cours du pétrole…
Read More11 mars 2011. Voilà dix ans jour pour jour qu’a eu lieu la catastrophe de Fukushima : séisme, tsunami et déchaînement
Read More« Toujours les meilleurs qui partent… » Les médias ne peuvent se défaire de leur péché hagiographique. Giscard, nous ne le pensions pas aussi « grand » et sa mort l’aura glorifié. Sous un seul angle, cependant, il ne saurait trouver grâce auprès des amoureux de la nature : le chasseur compte une cinquantaine d’éléphants au bout de son fusil, et des centaines d’autres animaux, d’Afrique, d’Europe de l’est, d’Urss et même de Rambouillet. Un tel homme « ne pouvait être foncièrement bon… »
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L’urgence est au vert et les politiciens s’appliquent à repeindre leurs discours à la peinture écolo. Les écolos eux-mêmes, version politicienne, se grisent en se rêvant aux marches du Pouvoir via « la transition écologique », euphémisme de la dernière entourloupe pour prolonger la croissance suicidaire. Auteur de Nature, mon amour, et de Robert Hainard, peintre et philosophe de la nature, une biographie du grand naturaliste suisse, Roland de Miller fut l’un des premiers à remettre l’écologie au coeur de la condition humaine. Son article sur le sentiment de la nature, de plus de trente ans, en témoigne.
Ces temps d’incertitude généralisée nous renvoient vers des penseurs et écrivains des profondeurs humaines. C’est bien le cas de Jean Giono, auteur universel. En 1937, dans Les Vraies richesses. Il oppose la vie paysanne à la société industrielle capitaliste, la ville et le machinisme. Sa résonance demeure ô combien actuelle.
Quand le racisme est pointé du doigt, l’imbécile regarde vers la lune. Son pays est à feu et à sang, tandis qu’il parade en célébrant la course à l’espace et la gloire d’un milliardaire mégalo. Dans son article intitulé « La conquête spatiale comme faillite symbolique », l’astrophysicien et philosophe Aurélien Barrau vient heurter l’actuelle situation états-unienne : la célébration affligeante d’un lancement de fusée sur fond de guerre civile, annonciatrice, selon lui d’ un « cauchemar à venir ». « La planète qu’il faudrait apprendre à explorer – sans la conquérir – c’est la nôtre. Le temps presse et la révolution à opérer, conclut-il, est autrement plus radicale que la découverte d’une nouvelle technologie ou d’un moteur surpuissant : il s’agit de réapprendre à aimer. »
« On » ne peut faire l’économie de l’économie. « On » ne le peut plus, l’économie étant devenue depuis des lustres capitalistes le système bouclé, la nasse dont, en effet, « on » ne peut désormais s’échapper. Sortir de la crise Corona, c’est rentrer au plus vite dans la relance du Marché, du Tout marchandise, de ces dogmes dont un virus « innocent » a pourtant, et violemment, montré qu’ils étaient la cause réelle et profonde, originelle. Sortir de la crise renvoie au fait d’y être entré. Sortir de la crise, jusqu'à preuve du contraire, c'est s'appliquer à « refaire du même » et plutôt du mieux – dans le pire.
La Terre n'en peut plus mais globalement – c'est le cas de le dire – ses résidents s'en foutent. Records encore battus cet été : bouchons monstrueux sur les routes de transhumance urbaine (850 km cumulés), production maximale d'électricité par EDF. Et ses politiciens adorent toujours le Veau d'or de la Croissance. Encore ne parle-t-on de notre petit pays. On continue d'« alerter », comme il y a 45 ans lorsque quelques plus clairvoyants s'alarmaient déjà. Ainsi en 1974, dans cette émission radio de l'ORTF, redécouverte par Hélène Combis.
Les plus attentifs, voire fidèles lecteurs, de « C’est pour dire s'en seront aperçu. Le panneau ci-contre le confirme : les travaux d'été battent leur plein à tous les étages de l'édifice blogueur, y compris au P'tit coin– ce qui peut se comprendre… La température caniculaire n'annonce rien de bon quant à une éventuelle éclaircie… Alors ?
Les abstentionnistes vont constituer la premier « parti » européen. De cette Europe en panne d’élan, étouffée dans son jus néo-libéral, affairée – c’est bien le mot – à reproduire du même, et surtout du plus. Plus de croissance pour plus de camelote, de dérèglements, d’injustice, de fric, de maladies, de mal de vivre et de souffrances. Je n’aurais pas voté sans cette liste aussi discrète, hélas, que ses propositions sont essentielles, centrée sur un seul mot : Décroissance.
Résistant ancien & moderne aux bandits envahisseurs, aux barbares de la légion Round up. Résistant « anti-monsantien » à l’Attila de l’agro-chimie, gloire au pissenlit, plante invisible de banalité aux yeux des impies de la nature !
Le Sommet de la biodiversité prend fin à Paris ce 5 mai 2019. Que penser des litanies alarmistes des experts en tout genre ? Qu'elles sont hélas bien tardives pour ce qui est des dérèglements climatiques et de la biodiversité. Le Club de Rome avait sonné l'alarme dès 1967 – en vain–, tandis que de son côté, deux ans avant, l'acteur Michel Simon avait alerté à sa manière sur la fin annoncée du règne animal et de l’homme.
Dans un livre publié aux États-Unis, l'historienne Kate Brown, montre comment la catastrophe de Tchernobyl (il y a tout juste 33 ans) a été manipulée pour masquer une autre réalité, pire encore, celle des quelque 2 000 bombes explosées dans l’atmosphère pendant la guerre froide, qui ont émis 500 fois plus de radioactivité que Tchernobyl. Une des explications à l'élévation des taux de cancers dans le monde.
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Vouloir sauver les animaux, quelle belle intention ! Un clic, et hop ! voilà la mauvaise conscience soulagée pour pas cher. Ainsi, les pétitions en rafales qui déferlent sur la toile en viennent-elles à créer de l’indignation facile et sans lendemain. Ou même contre-productive, allant carrément à l’encontre de l’intention première. Cas typique, cette campagne de signatures lancée par Avaaz.org à partir de la photo d’une certaine Tess, laissant éclater sa joie triomphale aux côtés de la magnifique girafe noire qu’elle vient d’abattre au fusil. [Temps de lecture ± 5 mn]
Écologiste avant la lettre et la chose, géographe, naturaliste et penseur de l’anarchisme libertaire, Élisée Reclus (1830-1905 connut une notoriété internationale égale à celles de Hugo et Pasteur ! Sa vision du monde et de la nature venait heurter le boum industriel et l’idée de « progrès » en les questionnant sur leurs conséquences – celles-là mêmes qui, un siècle et demi plus tard, posent les pires menaces sur l’avenir de l’humanité. [Temps de lecture ± 6 mn]
Cette fois encore, le Nobel d’économie consacre le mariage de la carpe et du lapin, cette union contre-nature de la croissance débridée – horizon indépassable du libéralisme – et d’une prétendue « écologie durable ». Les deux lauréats états-uniens poussent leur chansonnette à la gloire du toujours plus et en appellent à la technologie pour sauver la mise du capitalisme. [Temps de lecture ± 3 mn 30]
Sans changer de tenue militarisée, le chasseur d’aujourd’hui lorgne sur les habits neufs du « régulateur de la nature ». Pourtant, il a horreur des « écolos » qu’il verrait volontiers en gibier. D’ailleurs, il a dégommé le premier d’entre eux, un ministre. « En même temps », ce président lui offre un permis à moitié prix. Un permis de tuer en forme de carte d’électeur. Un siècle avant, Jules Renard en avait fait l’expérience : « C’est dangereux, d’avoir un fusil. On croit que ça ne tue pas. » [Temps de lecture : ± 9 mn]
L’étang de Berre semblait avoir retrouvé un équilibre écologique. Ce n’était qu’un semblant, un sursis. Plusieurs formes de pollution, cet été, sont venus ruiner ce fragile biotope. Fauteur de dérèglements généralisés, l’homme, une fois de plus, attente à la nature. Jusqu’à s’en exclure. [Temps de lecture ± 2 mn 30]
Sixième et dernière chronique de l’été – car le septième jour… « il goûta un repos bien mérité », comme il est dit à peu près dans la Bible. Où il est question d'un voyage au bout de l'espace (jardin) ; d'un autre voyage, en photos et dans le temps, celui de Marseille il y a un siècle. Et de Van Gogh, achevé par les vautours.[Temps de lecture : ± 4 mn 30]
Chronique : quatrième épisode d’une petite série inspirée par « mon » été. Des mots pour freiner les ardeurs de Chronos, dieu du Temps et de la Destinée. Des mots et des images pour tenter de ralentir la cadence des jours. Aujourd’hui : observations et réflexions sur le pouvoir, la modernité, etc. [Temps de lecture : ± 3 mn.]
Chronique : troisième épisode d’une petite série inspirée par « mon » été. Des mots pour freiner les ardeurs de Chronos, dieu du Temps et de la Destinée. Des mots et des images pour tenter de ralentir la cadence des jours. Aujourd’hui : où trouver le juste milieu, du climat et de la vie… [Temps de lecture : ± 4 mn.]
Chronique : deuxième épisode d'une petite série inspirée par « mon » été. Des mots pour freiner les ardeurs de Chronos, dieu du Temps et de la Destinée. Des mots et des images pour tenter de ralentir la cadence des jours. Aujourd’hui : amour, mer, Homère…
Read MoreChronique : une petite série inspirée par « mon » été. Des mots pour freiner les ardeurs de Chronos, dieu du Temps et de la Destinée. Des mots et des images pour tenter de ralentir la cadence des jours.

L'alerte climatique ne date pas d'hier. Déjà en 1977, elle était (un peu) dans l'air, mais on refusait d'y croire. Car la question du réchauffement de l'atmosphère, des océans et de la Terre elle-même restait dans l'ordre de l'improbable, voire de l'impensable. Les négationnistes climatiques n'avaient même pas eu à faire irruption. Tout baignait dans la foulée des Trente glorieuses. Le choc pétrolier serait vite absorbé et tout repartirait dans l'insouciance aveugle. Quarante ans plus tard, les discours ont changé. Mais pas vraiment les pratiques. On en est à refroidir… en réchauffant !